5 Bonnes raisons de devenir Vegan durant le Ramadan

Publié le par greenhal

Le mois sacré du Ramadan est le mois le plus propice pour nous améliorer dans notre corps, notre âme, notre esprit. L’aspect de la surconsommation et de la « malconsommation » est malheureusement souvent négligé, c’est pourquoi Green Halal s’y est attardée.

Notre surconsommation annuelle, souvent irréfléchie, de toute sortes de biens (alimentaires, vestimentaires, cosmétiques….) peut à elle seule justifier d’être Vegan durant 4 semaines /an. Une manière pour tout Musulman de se remettre en question face à ses habitudes de consommation et de devenir un Consomm’Acteur.

 

1.     En Islam c’est le juste milieu

 

  • Allah dit dans le Coran sourate Al- A’ raf verset 31 : « O Enfants d’Adam, lors de chaque Office, prenez votre parure. Et mangez et buvez, mais pas d’excès ! Il n’aime pas les excessifs ».
  • Le Prophète                         nous met en garde. Selon Al Miqdâd Ibn Ma’dikariba , le Messager d’Allah disait : « Jamais le fils d’Adam n’a rempli de récipient pire que son ventre. Il suffisait pourtant au fils d’Adam quelques bouchées pour subvenir à ses besoins. Et même s’il lui en fallait absolument davantage, qu’il réserve donc le tiers de son estomac à son manger, l’autre tiers à son boire et le dernier tiers à sa respiration. » (Rapporté par At-Tirmidhi)
  • Le Prophète a aussi dit : « Nous sommes un peuple qui ne mange que lorsqu’il a faim, et lorsque nous mangeons, nous ne le faisons jamais à satiété. » (Hadith rapporté par Abû Nu`aym d’après Abû Hurayrah)

 

  • Citons aussi  l'exemple de Sayyiduna Umar qui avait promu une loi qui interdisait aux musulmans de consommer de la viande deux jours consécutifs (à cause du risque de pénurie).

Rien que pour la viande : En 2004, le belge consomme en moyenne 102 kg par personne (contre 30 kg/personne/an en 1919) ce qui équivaut à une ration d’environ 280 g/ jour càd 1970g/semaine. Ors l’OMS recommande pour un adulte de consommer 300 à 400 g de viande /semaine tout comme le Fonds Mondial de la Recherche contre le Cancer recommande de consommer moins de 500 g de viande rouge/semaine (cuite, ce qui correspond à 700-750 g de viande crue) soit 4 fois mois de viande toute viande confondue (charcuteries comprises).

2.     On préserve sa Santé

 

Le Prophète disait : « Demandez à Dieu de vous préserver dans votre santé, car l'être humain ne peut certes jouir de meilleur bienfait. », (hadith authentique rapporté par Ibnoû Mâja).

  • Une alimentation végétarienne aide à prévenir le cancer. De nombreuses études épidémiologiques et cliniques ont montré que les végétariens sont environ 50 % moins susceptibles de mourir d'un cancer que les non végétariens. Phillips RL. Role of lifestyle and dietary habits in risk of cancer among Seventh-Day Adventists. Cancer Res (Suppl) 1975;35:3513-22.)
  • Les végétariens ont 50% moins de risque de mourir de diabète. En fait certains centres de santé aux Etats-Unis promeuvent le végétalisme comme moyen de faire disparaitre complètement le diabète. Beaucoup de diabétiques n’ont plus besoin d’injection d’insuline après être devenus végétaliens. http://www.rawfor30days.com/
    • Les végétariens connaissent aussi une incidence plus faible de cancer du colon que ceux qui consomment de la viande. Phillips RL. Role of lifestyle and dietary habits in risk of cancer among Seventh-Day Adventists. Cancer Res (Suppl) 1975;35:3513-22.) .
    • Selon l'Association Américaine de Diététique, les régimes végétariens offrent de nombreux bénéfices nutritionnels, parmi lesquels
      • des taux moins élevés en graisses saturées, cholestérol et protéines animales
      • des niveaux plus élevés en hydrates de carbone (glucides), fibres, magnésium, potassium, folate (ou vitamine B9) et en antioxydants comme les vitamines C et E et en phytochimiques
      • des indices de masse corporelle inférieurs à ceux des non-végétariens
      • des taux plus faibles de mort par maladie coronarienne
      •  des niveaux plus faibles de cholestérol sanguin
      • des pressions sanguines plus faibles, et sont moins sujets à l’hypertension, au diabète de type 2 ou « diabète gras », et aux cancers de la prostate et du colon
  • Professeur Irvin Fisher de l’Université de Yale a étudié les effets de différentes alimentations sur la performance physique. Parmi 3 groupes (athlètes carnivores, athlètes végétariens et sédentaires végétariens), il s’est avéré que "les carnivores montraient de loin beaucoup moins d’endurance que les végétariens (qu’ils soient athlètes ou sédentaires.)"Les résultats ont montré que la moyenne des scores des végétariens était le double des scores moyens des carnivores, même avec la moitié des végétariens étant sédentaires. Des résultats similaires ont été trouvés dans une étude du Dr J Ioteyko de l’Académie de médecine de Paris. Fisher, Irving, "The Influence of Flesh Eating on Endurance,"Ioteyko, J., et al, Enquête scientifique sur les végétariens de Bruxelles.
  • Une étude réalisée par des médecins belges a étudié le nombre de fois que des végétariens pouvaient presser un appareil de mesure de la force physique appelé « Grip meter » Les végétariens ont pu le presser 69 fois alors que les carnivores 38 fois seulement. Le temps de récupération était quant à lui beaucoup plus court chez les végétariens qui récupéraient de leur fatigue beaucoup plus vite que les mangeurs de viandeSchouteden, A., Ann de Soc. Des Sciences Med. Et Nat. De Bruxelles (Belgium)
  • L’incidence du cancer du sein est remarquablement plus basse chez les nations qui suivent un régime à base de végétaux, comme la Chine par exemple. Il est intéressant de noter que les Japonaises qui adoptent l’alimentation des Occidentaux, c’est-à-dire une alimentation à base de viande, sont huit fois plus susceptibles de développer un cancer du sein que les femmes qui suivent un régime plus traditionnel à base de plantes. Trichopoulos D, Yen S, Brown J, Cole P, MacMahon B.
  • Les produits animaux possèdent généralement une plus haute teneur en gras et sont tous dépourvus de fibres. La viande et les produits laitiers contribuent à plusieurs formes de cancer, incluant les cancers du colon, du sein et de la prostate.

Le cancer du colon a été directement relié à la consommation de viande. Une alimentation riche en gras favorise la production d'oestrogènes dans l'organisme, en particulier l’oestradiol. Des niveaux élevés de cette hormone sexuelle ont été associés au cancer du sein. Le procédé par lequel le lactose (sucre du lait) est décomposé en galactose, endommage les ovaires de façon évidente. Cramer DW, Harlow BL, Willett WC. Galactose consumption and metabolism in relation to the risk of ovarian cancer. Lancet 1989;2:66-71.

  • Les plus gros consommateurs de viande augmentent les risques de tumeur : 40 % de risques supplémentaires pour ceux qui mangent 200 g de viande par jour, par rapport à ceux qui en mangent une à deux fois par semaine. Au rang des produits incriminés : les viandes rouges mais aussi les viandes transformées (charcuteries, saucisses, boudin, pâté, corned-beef...). Etude issue des résultats de l’enquête EPIC (European Prospective Investigation on Cancer and Nutrition), Journal of the National Cancer Institute, Vol. 97, No. 12, 15 juin 2005.

 

  • En 1999, le CDC (Center for Disease Control) a estimé que 76 millions d’américains souffraient d’intoxications alimentaires tous les ans et que 5000 en mouraient. Un an plus tard, le CDC a constaté que 86% des intoxications alimentaires connues étaient dues aux produits d’origine animale. La majorité des 20 % restant provient de la salmonelle dans les oeufs.  La cuisson de la viande tue les bactéries mais produit des amines hétérocycliques qui causent le cancer.
  • Dans une étude sur 57 000 participants, des chercheurs américains ont trouvé que la consommation de 7 oeufs ou plus par semaine augmentait le risque de développer un diabète de type 2 de 58% chez les hommes et de 77 % chez les femmes. Il a aussi été montré que l’ingestion régulière d’oeufs par les hommes augmentait les risques de mortalité précoce, en particulier chez les diabétiques. http://diabetescenter.blogspot.com/
  • Dr Jean Seignalet, auteur de « l’Alimentation ou la 3ème médecine » suggère de « Supprimez tous les laits animaux (vache, chèvre, brebis) et leurs dérivés : beurre, fromage, crème, yaourt, glace » Selon lui, le lait serait en effet responsable de maladies auto-immunes (problèmes articulaires, sclérose en plaques), de cancers et de problèmes d’asthme ou d’allergies. Une thèse défendue également par Henri Joyeux, professeur de cancérologie et de chirurgie digestive à la Faculté de Médecine de Montpellier, qui a préfacé l’ouvrage du Dr Seignalet et qui a lui-même édité "Changez d’alimentation".
  • Les aliments acidifiants précités constituent souvent la base de l’alimentation actuelle, au détriment des fruits et légumes ayant un effet alcalinisant. Avec un tel régime, l’organisme est en permanence saturé d’acides. Afin de neutraliser ce surplus, le corps a recours aux sels minéraux, riches en éléments alcalins, stockés par l’organisme (comme le calcium dans les os). Diverses études ont démontré que le bilan phosphocalcique est d’autant plus négatif que l’apport en protéines animales est important: le corps élimine plus de calcium qu’il n’en absorbe par l’alimentation. A ce propos, il est intéressant de relever que l’ostéoporose est un mal inconnu dans les pays où l’on ne consomme pratiquement pas ou pas du tout de lait : en Inde, au Japon, en Thaïlande et aux Philippines par exemple. http://www.vegetarismus.ch/
  • Les femmes américaines sont les plus grandes consommatrices de calcium au monde, et elles ont aussi le taux le plus élevé d’ostéoporose. En moyenne un Américain obtient 807 mg par jour de calcium par l’absorption de produits laitiers, un Taïwanais seulement 13 mg. Pourtant il n’existe pas à Taiwan de cas de fractures du col du fémur liées à un manque de calcium tandis que les USA sont champions du monde d’ostéoporose. http://www.veganimal.info/
  • Une étude réalisée par des chercheurs travaillant pour l’industrie laitière américaine, (National Dairy Council) fut de donner à un groupe de femmes ménopausées 8 verres de 25cl de lait écrémé par jour pendant 2 ans. Tandis qu’un autre groupe de femmes ménopausées ne devaient prendre aucun verre de lait pendant la même période. Le groupe "avec lait" consomma 1.400 mg de calcium par jour et, au terme de l’étude, perdit 2 fois plus de masse osseuse que le groupe "sans lait". Les chercheurs conclurent : " la prise régulière de lait a fait augmenter de 30 % la consommation de protéines journalières, ceci peut expliquer la détérioration osseuse".
  • Les coûts médicaux d’une alimentation carnée au niveau mondial
    • Maladies cardiaques: 1 trilliard (US $/an)
    • Diabètes : 174 milliards (US $/an)

Report Targets Costs Of Factory Farming (Washington Post)

 

3.     On sauve des millions de vies qui crient famine

 

  • Selon Institut de recherche international sur la politique alimentaire (International Food Policy Research Institute), une baisse de 50 % de la consommation de viande en Occident d’ici 2020 permettrait de diminuer de 3,6 millions le nombre d’enfants souffrant de malnutrition dans les pays en développement.
  • Les animaux d’élevage ne meurent jamais de faim pourtant un enfant meurt de faim toutes les 5 secondes et 923 millions d’autres souffrent de malnutrition. 10 millions d’être humains meurent chaque année de faim et de maladies liées à la famine. http://www.bread.org/
  • Au moins 80% des cultures mondiales de soja et plus de 50 % de tout le maïs est donné aux animaux d’élevage. http://www.pubmedcentral.nih.gov/
  • 50% des terres arables du Tiers-Monde servent à nourrir “notre bétail” au lieu de nourrir les humains. Et 1/3 des terres arables mondiales sont utilisées pour produire des céréales destinées aux animaux.http://www.un.org/
  • Plus de 70% des cultures céréalières produites dans les pays en voie de développement ou sous-développés est exportée ou donnée aux animaux d’élevage http://www.pubmedcentral.nih.gov/
  • En Thaïlande, le manioc, qui constitue la principale ressource du pays, est exporté à 90 %. En conséquence, les disponibilités locales en fécule et en protéines régressent alors que 50 000 enfants (pour une population de 5,1 millions d'habitants) meurent chaque année principalement de malnutrition.
  • Au plus fort de la sécheresse, le Sahel a exporté plus de protéines qu'il n'en a reçues au titre de l'aide alimentaire !
  • Les céréales actuellement données aux animaux d’élevage pourraient nourrir 2 milliards d’humains. New York TIMES – Mark Bittman
  • Sur une même période de temps, la même surface de terre peut produire
    • 1 kg de viande
    • 160 kg de pommes de terre
    • 200 kg de tomates  http://www.vegetarismus.ch/
    • Un demi-hectare de terre peut produire
      • assez de soja pour nourrir 61 personnes
      • ou assez de blé pour nourrir 10 personnes
      • ou assez de bétail pour nourrir (mal) 2 personnes.
4.     On préserve notre Environnement (Eau, forets tropicales et espèces)

 

Le Compagnon Anas a rapporté que le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, a dit: "N'importe quel musulman plante un arbre ou cultive une terre et qu’un oiseau ou un homme ou une bête en mange, alors c'est considéré comme une aumône. " rapporté par Boukhari et Muslim.

Le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, a dit : "Si l'Heure arrive et que l'un de vous a dans la main une bouture (jeune pousse), s'il peut qu'elle ne survienne pas avant qu'il ne l'ait planté alors qu'il le fasse.", rapporté par Ahmed.

Le Compagnon Djaber a rapporté que le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, a dit : "Celui qui défriche une terre inculte a une récompense: c'est considéré comme une aumône chaque fois qu'une créature en mange (humain ou autre).", rapporté par Ahmed.

 

  •  Il y a quelques années des experts de l’eau ont calculé que nous humains utilisions 50 % des réserves d’eau de la planète et laissions les autres 50 % au million d’autres espèces. La plupart de l’eau consommée par les humains l’est à 70% pour l’agriculture et la majeure partie pour l’élevage. http://www.worldwatch.org/

 

  • •        1,1 milliard de gens n’ont pas accès à l’eau potable alors que

la quantité d’eau nécessaire minimum par personne et par an est = 18 250 litres et que

la production d’1 kg de viande aura nécessité jusqu’à 20 000 litres d’eau.

Liu J. and Savenije H. 2008 / Lunqvist J. et al. 2008 (SIWI)

 

  • Une seule journée passée sans manger de la viande économise 5000 litres d’eau (soit l’équivalent d’une centaine de douches). Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)

 

  • Dans le monde, l’élevage et l’industrie des poules produit en permanence des milliards de tonnes de fumier qui depuis longtemps posent des problèmes de stockage, de traitement et de pollution. Les pratiques communes de traitement des déchets des animaux sont souvent inadaptées pour protéger notre eau potable et notre environnement. Les réservoirs de détentions des excréments souvent cassent, fuient ou débordent, laissant s’écouler de dangereux éléments dans les réserves d’eau. http://www.nrdc.org/water/pollution

 

  • On a calculé qu'une « ferme » à saumons de huit hectares aux Etats-Unis produit autant de déchets organiques qu'une ville de 10 000 habitants! Les déchets organiques entraînent une explosion de production d'algues, qui absorbent les substances acides de l'eau ce qui diminue l'air disponible pour les poissons et les autres organismes, tuant ainsi toute forme de vie. http://www.vegetarismus.ch

 

  • Environ 50% de la pollution des eaux en Europe est due aux élevages intensifs d’animaux. Les nitrates issus de l’agriculture ont pénétré si profondément dans le sol que certaines marques d’eaux minérales ne répondent plus aux normes de qualité exigées pour l’eau potable. Reportage télévisé WDR: «La viande dévore les humains», 17.12.1987.

 

  • La principale raison d’extinction d’espèces est la plupart du temps attribuée à la perte de zones à forte densité et endémisme comme les forêts brésiliennes ou les forêts de Madagascar qui ont été réduites de 90 % de leur taille d’origine au cours de ces 40 dernière années. Il est prédit que 50% des espèces animales et végétales sont à risque d’extinction imminente, en assumant qu’elles ne soient pas déjà éteintes. La principale cause est la conversion des forêts pour d’autres usages. Species extinctions in Tropical Forest VH HEYWOOD and SN. STUART
  • 100 espèces disparaissent chaque jour en raison de la déforestation.

Bien que la vitesse d’extinction des espèces varie selon les sources, la plupart des scientifiques sont d’accord pour dire que les espèces vivant sur Terre disparaissent à un rythme alarmant. Selon l’Institut des Ressources Mondiales, 100 espèces disparaissent chaque jour en raison de la déforestation [Ce chiffre monte jusqu’à 246 espèces par jour selon d’autres sources]. Environ 5 à 10 % des espèces vivant dans les forêts tropicales disparaîtront tous les 10 ans à partir d’aujourd’hui. Les niveaux d’extinctions d’espèces que l’on observe de nos jours sont similaires à ceux des 5 grandes extinctions de masse de l’histoire du monde. http://rainforestweb.org/

  • Les émissions de gaz à effets de serres d’un carnivore moyen sur un an équivalent à conduire une voiture de taille moyenne sur 4758 kilomètres :
    • Un végétarien, la même voiture sur 2427 kms
    • Un végétalien, la même voiture sur 629 kms (soit 86 % de moins )
    • Un végétalien organique, sur 281 kms (soit 94% de moins) Etude réalisée par l’institut de recherche économique et écologique en Allemagne à la demande du Groupe Foodwatch

 

  • L’élevage industriel  contribue au réchauffement climatique. Selon un rapport publié en 2006 par la FAO de l’ONU, l'élevage est responsable de 18% des émissions des gaz à effet de serre. Soit plus que le secteur des transports ! Avec leurs flatulences chargées de méthane [72 fois plus puissant que le CO2 sur 20 ans], leurs tonnes de fumier gorgé de gaz hilarant, le fameux NO2 également des plus nocifs [300 fois plus puissant que le CO2], sans compter les émissions d'ammoniac synonymes de pluies acides et leurs déjections qui polluent les nappes phréatiques, nos charmants bovins sont des périls verts à quatre pattes.
  • L'extension de leurs pâturages fait des ravages. En Amérique centrale, 20% des zones sylvestres ont déjà été ratiboisées. Et c'est encore pire au Brésil, où 38% de l'Amazonie ont été sacrifiés pour les bovins. Une déforestation qui s'accélère avec les immenses plantations de soja destinées à nourrir nos vaches, toujours elles. Mon royaume pour une entrecôte. Doan Bui, Le Nouvel Observateur
5.     On préserve les animaux

 

"Dieu a prescrit « l’ihsan » en toute chose : si vous tuez (une bête), faites-le de la meilleure des façons, si vous égorgez (une bête), faîtes-le de la meilleure des façons. Affûtez donc bien votre lame et traitez votre bête avec ménagement. (Muslim )

« Le Prophète  a maudit celui qui se sert comme cible de tout être vivant (attaché). » (Al-Bukhârî, Muslim)

Le Calife 'Umar avait vu un homme traîner un mouton par son pied en vue de l'égorger; il l'arrêta et le gronda en lui disant :"Emmène-le à la mort de la façon la plus saine."

L'imam An-Nawawî, dans son commentaire du Hadith, dit : "Quand on trait une bête, on ne doit pas prolonger trop longtemps la traite. De même, on devrait se couper les ongles avant de la traire."

a)    La souffrance des vaches laitières : Laissons le lait de vache  à qui il appartient de plein droit... Les bébés veaux !!

Saviez-vous que lorsque vous consommez du lait issu de l’agriculture industrielle vous participez à la souffrance des vaches laitières ?

« Si je suis une vache laitière, on me mettra enceinte tous les ans et je verrai disparaître mes petits vite après l'accouchement, je serai souvent dans un box, reliée à une machine qui m'extorquera jusqu'à  6000 litres de lait par an au prix de douleurs épuisantes, on me droguera pour que je produise plus et on me droguera pour atténuer mon stress. Ma mort sera ma délivrance.

Le lait, qui semble être un parfait produit innocent, est pourtant synonyme de souffrance. La vie que l'on impose à ces animaux est pire que la mort qu'on leur donne. Car comme pour nous, mourir tourmente, mais ce qui est effroyable, c'est la douleur qui dure.

Non ! Traire la vache ne la soulage pas. Les mastites sont fréquentes. » www.lait-vache.info/lait-plus-de-souffrance-que-la-viande/

  • Grossesses forcées : Pour fournir du lait, la vache doit être soumise à une grossesse chaque année (qui dure 9 mois, comme pour les humains). Elle est donc engrossée de force dès l'âge de 15 mois (c'est encore un bébé !), et sera à nouveau fécondée 3 mois après chaque vêlage, par insémination artificielle dans la majorité des cas, ce qui constitue un véritable viol pour la vache ainsi (mal)traitée.
  • Traite intensive : Elle sera ensuite soumise à la traite, par une machine, même pendant sa grossesse, ce qui est exténuant pour son pauvre corps, dont les besoins vitaux ne sont absolument pas respectés ! Toujours attachée dans une stalle où elle peut à peine bouger, la  vache ne voit jamais les verts pâturages ou le soleil ! Ce système affolant de productivisme intensif va soutirer à la vache près de 10 000 litres de lait par an (dans les années 80, c'était déjà 6 000 litres...), grâce à des hormones et autres traitements chimiques favorisant un rendement toujours plus important, et toujours au détriment de ces êtres sensibles !!
  • Souffrances physiques et émotionnelles : La traite intensive et le confinement génèrent de nombreuses souffrances physiques (enflure du pis et infections très douloureuses, ce qui n'empêche pas l'éleveur de continuer à la soumettre à la traite forcée ; désordres métaboliques dus à une suralimentation ; boitements et déformations des pattes, qui ont du mal à porter ce pauvre corps maltraité...), qui conduisent parfois jusqu'à la mort. Les souffrances émotionnelles sont tout aussi intenses, non seulement à cause des conditions de vie désespérantes infligées à ces pauvres créatures, mais aussi du fait que leurs veaux, auxquels elles sont profondément attachées, leur sont enlevés dès le premier ou deuxième jour après leur naissance (on entend les vaches meugler pour appeler leurs petits, et les veaux appellent souvent aussi désespérément...)
  • Mort : Rapidement épuisée par un tel traitement, notre vache ne sera plus "rentable" dès l'âge de 5 ou 6 ans (dans la nature, elle aurait pu vivre plus de 20 ans...), et sera donc brutalement transportée à l'abattoir, où elle sera tuée, souvent pleine, et la viande obtenue sera transformée en steaks hachés ! (Saviez-vous que 70% de la viande bovine provient des vaches laitières ?!). Vidéo : Un abattoir de bovins en France (2009)
  • Et que deviennent les veaux ?... : Les veaux femelles sont utilisées pour remplacer les vaches laitières qu'on envoie à l'abattoir. Elles seront donc nourries avec un substitut de lait (le lait de leur maman, qui leur était destiné, leur étant littéralement volé par les humains...), logées dans des boxes individuels d'où elles ne peuvent bouger, ni avoir d'interaction avec d'autres veaux. Puis leur destin sera celui d'une vache laitière.. Quant aux veaux mâles, Ils repartent dans le circuit de la viande... (voir Elevages industriels). L'industrie du veau n'existe qu'en raison de la demande de lait : c'est la solution que l'industrie a trouvé pour utiliser les veaux mâles issus de l'industrie laitière...

Pour en savoir plus : L'histoire du lait : le calvaire des vaches. (Les commentaires de cette vidéo sont en anglais, mais les images parlent d'elles-mêmes...).

Ces informations sont issues de : www.veganisme.fr/Un%20Monde%20Vegan/Laitetoeufs.html

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE

Remplacer les laits animaux par les laits végétaux (lait de soja, lait d'amandes, lait de riz, lait de noisette...), les yaourts au soja, ou les margarines végétales remplacent avantageusement le lait de  vache et les produits laitiers qui, contrairement à ce que vante la propagande des lobbies de l'industrie du lait, sont absolument néfastes, voire même dangereux, pour la santé humaine ! (Voir "Le mythe du lait...").

• N’achetez pas de produits laitiers qui comportent des ingrédients provenant de vaches laitières élevées en fermes industrielles. Choisissez des produits laitiers qui sont étiquetés produits biologiques.

• Éliminez ou réduisez votre consommation de produits laitiers et remplacez ceux-ci par d’autres aliments riches en protéines, comme le tofu et les légumineuses. Essayez également des aliments riches en calcium, comme les légumes-feuilles.

• Demandez à votre épicier d'offrir de la viande, des œufs et des produits laitiers autres que ceux provenant des fermes industrielles, et demandez-lui également de clairement étiqueter ces nouvelles options

b)    L’enfer des poules

  • Voyage au bout de l'horreur pour les poussins mâles : Les œufs fécondés destinés à la production de poules sont placés dans des couvoirs industriels. Les femelles représentent moins de 50% des éclosions. Les mâle ne pondent pas, et ne deviennent pas non plus des poulets de chair car ce ne sont pas les mêmes races. Ils sont donc inutiles, et... détruits : poussins d'un jour, ils vont par millions sur des tapis roulants, soit jusqu'à une broyeuse où la mort les attend, soit dans de grands sacs plastiques où ils étoufferont lentement, soit jetés vivants dans des bennes à ordures, ou encore gazés, écrasés au bulldozer, ou enterrés vivants...
  • Confinement : Les poules, quant à elles, sont entassées par dizaines de milliers dans d'immenses hangars de cages en batterie, dans lesquels l'air est absolument irrespirable, et le bruit, assourdissant ! Elles sont confinées pendant toute leur pauvre vie par 6 ou 7 dans des cages, et l'espace dont la poule disposera pendant toute sa vie ne dépasse pas 450 cm2, soit l'équivalent d'une feuille A4 !! (l'envergure moyenne d'une poule avec les deux ailes étendues, est de 75 cm !). Les poules ne peuvent donc ni marcher, ni même étendre une aile pour s'étirer... Elles ne verront jamais le soleil, ne marcheront jamais sur la terre, et ne batteront jamais les ailes... !!! Dans ces putrides hangars, les éleveurs ne rentrent qu'en combinaison et intégralement masqués...
  • Souffrances inhumaines : Leurs pattes reposent sur des grillages (très douloureux pour les pattes), qui sont en pente pour laisser les œufs rouler vers l'extérieur (il faut donc en plus constamment bloquer les pattes). Et il arrive aussi que leurs griffes se referment sur le grillage, duquel elles sont arrachées lors du ramassage pour l'abattoir... Les poules souffrent de déformations des pattes, de décalcification des os, de blessures et de lésions à la peau... Dans ce confinement et cette souffrance, les poules deviennent folles ! Et pour éviter qu'elles ne se blessent entre elles, on leur coupe une partie du bec sans anesthésie (il arrive que les becs soient arrachés lors de cette opération). En été, elles souffrent énormément de la chaleur, et en meurent... Et pour faire des économies, on rationne en plus leurs quantités d'eau et de nourriture jusqu'à 70%, ce qui, de l'aveu même des aviculteurs, génère encore un stress supplémentaire !
  • Machines à œufs : C'est clair, les poules n'ont aucuns droits : ce sont des "machines à pondre" dans un monde concentrationnaire de souffrance et de désespoir... Tout est automatisé, des tapis roulants emmènent les œufs, et un éclairage artificiel sert en plus à accélérer le rythme ! Les poules n'ont jamais de répit... Et les scientifiques ont observé que les poules se retiennent parfois jusqu'à une demi-heure à chaque œufs, un comportement très douloureux, motivé par l'incapacité de protéger leur progéniture... Et au bout d'une année (les poules peuvent vivre 10 ans dans la nature...), épuisées par tant de souffrances, elles sont brutalement arrachées de leurs cages, et emmenées à l'abattoir, pour une mort cruelle et terrifiante, afin d'être transformées en bouillon de cube "à la poule"...

En Belgique, selon Eurostat (www.retaildetail.be/...belgique/.../13194-moins-de-poules-pondeuses-plus-de-poulets-de-chair ) actuellement 60% des poules pondeuses (total de 8,32 millions de poules pondeuses,  , soit 5,5 millions de poules, sont encore entassées dans des cages.

Pour en savoir plus : "Activité du couvoir : sélection des poules pondeuse" (vidéo de 4 mns)

c)     Les conditions de vie des poissons d’élevage

 

Saviez-vous qu’un poisson sur deux consommé dans le monde provient de l'élevage ? Le Monde.fr | 06.03.2012

Les impacts environnementaux se traduisent par (http://www.goodplanet.info/Alimentation-agriculture/Aquaculture/Aquaculture/ ) :

-la pression croissante sur les pêches pour obtenir la farine et l'huile de poisson, principaux ingrédients des aliments destinés aux espèces carnivores et omnivores (saumons, mérous, dorades…). L’aquaculture consomme 53% du marché des farines, et 87% de la production mondiale d’huile. La production d’un kg de poisson d'élevage nécessite de 1,2 à 5 kg de poissons pêchés en milieu naturel, selon les espèces et les implantations.

- l’ accumulation de sédiments provenant de la concentration animale et des excédents de farine, conduisant à l’enrichissement en éléments nutritifs et organiques des eaux réceptrices et des risques d’eutrophisation des lacs ou des zones côtières (prolifération d’algues, chute de l’oxygène disponible…). L'aquaculture intensive produit 110 kg d'azote par tonne de poissons et 12 kg de phosphore.

- la contamination de l’environnement et des espèces sauvages par les médicaments et substances chimiques employés dans l’élevage (antibiotiques, hormones, pigments, vitamines, herbicides).

- la transmission d’agents pathogènes aux espèces sauvages par les espèces introduites.

- la concurrence pour les ressources avec dans certains cas leur épuisement (en eau, par exemple).

- les risques liés à la fuite de poissons d'élevage (dérive génétique, interactions écologiques avec des poissons sauvages, comportements encore mal connus des espèces exotiques).

- les menaces sur les mangroves grignotées par l’implantation à leurs dépens de fermes aquacoles industrielles. La surface des bassins d’élevage abandonnés dans le monde est estimée à 250.000 hectares.

- la contribution aux émissions de gaz à effet de serre, 450 kg de carbone par tonne de poissons produite.

Exemples concrets :

  • Enfermés dans des cages surchargées : les saumons proviennent de ces élevages, et notamment d’Ecosse et de Norvège. Jusqu’à 50 000 saumons sont confinés dans chaque cage en mer. Ils sont élevés au large des côtes, et chaque saumon se voit royalement offrir environ 75 cm ou l’équivalent d’une baignoire d’eau. Très entassés, les saumons parcourent des cercles incessants autour de la cage, tout comme les animaux dans les zoos qui secouent constamment la tête de haut en bas. Les nageoires et la queue s’abîment parce que les poissons se frottent contre la cage ou les uns contre les autres.

Du fait du confinement et des densités d’élevage trop élevées, les poissons peuvent souffrir de stress et devenir ainsi plus exposés aux maladies. Les crises sanitaires qui se sont succédées du fait de maladies, ont conduit à la mort de millions de saumons d’élevage. Le taux moyen de mortalité reconnu par l’industrie piscicole est alarmant. Les statistiques officielles indiquent que les taux de mortalité lors de l’élevage en mer atteignent 10% à 30%, un taux qui amènerait à ce que soit tirée la sonnette d’alarme pour n’importe quelle autre espèce animale d’élevage.

Les yeux des poissons sont particulièrement sensibles au stress. Bon nombre de saumons d’élevage souffrent de cataracte, à un point si critique que parfois les yeux saignent et les poissons deviennent aveugles.

  • Les parasites : Du fait des méthodes d’élevage intensives, les poissons sont infestés de parasites, en particulier par les poux de mer qui, s’ils ne sont pas traités, causent d’importantes souffrances et la mort chez les poissons. Ces petits crustacés se nourrissent de la chair du saumon. Les dommages causés par les poux autour de la tête peuvent être si importants que le crâne du poisson vivant peut se retrouvé à découvert. Les traitements actuels se concentrent sur l’utilisation de toxines puissantes. Les poissons sont entassés ensemble et sont baignés dans des organophosphates ou sont traités aux pyréthrines synthétiques ou reçoivent des traitements chimiques dans leur nourriture. Beaucoup craignent que ces méthodes aient des répercussions environnementales. Une alternative consiste à baigner les poissons dans de l’hydrogène peroxyde qui est très irritante, ou d’utiliser un autre poisson, le wrasse, comme nettoyeur, pour manger les poux qui se trouvent sur le saumon. Toutefois, beaucoup de wrasses meurent de stress, de faim ou de mauvais traitements ; ceci ne représente donc pas une alternative acceptable en terme de bien-être animal.

La présence de blessures aux nageoires et à la queue, l’apparition de maladies, de cataractes qui rendent les poissons aveugles, de malformations, de comportements anormaux, les taux élevés de mortalité, et la présence des poux de mer, démontrent que les conditions d’élevage des saumons devraient être rapidement et sérieusement améliorées.

  • Les truites : Le bien-être des autres espèces de poissons peut aussi être sérieusement altéré. Plusieurs millions de truites sont élevées chaque année en France. Elles sont entassées encore davantage que les saumons dans des bacs d’eau fraîche, et sont souvent abattues dans des conditions inhumaines. On élève 60 kg de poissons par mètre cube d’eau (60kg/m3). Ceci est l’équivalent de 27 truites auxquelles on aurait attribué une baignoire d’eau. Des taux plus normaux vont de 30 à 40 kg/m3. Des densités d’élevage aussi élevées provoquent des quantités importantes de blessures aux nageoires et à la queue.

 

  • Le panga : injectant aux femelles pleines des hormones recueillies dans de l’urine de femme enceinte séchée cela permettait de déclencher la pontes des alvins. Les femmes enceintes produisent en effet beaucoup d’hormones qu’elles rejettent dans leurs urine, il a suffi donc à ce chercheur de recueillir ces rejets et de les déshydrater pour mettre au point des doses (vendue environ 1€) administrable par injection aux mères Panga. Résultat, les femelles Panga se délestent d’environ 500 000 Alevins par ponte. L’élevage des poissons se fait ensuite dans de grands parcs sur le Mékong. Leur principale nourriture est une farine importée du Pérou, elle est élaborée à partir de déchets de poissons mélangés à du Manioc, du Soja (OGM ?) et à diverses céréales

 

  • La perche du Nil : voir à ce sujet, l’excellent documentaire « Le cauchemar de Darwin »

 

  • Les crevettes : aujourd'hui dans le monde, environ 38% des mangroves ont été détruites pour faire place à la crevetticulture....

 

Pour encourager une pêche durable, WWF nous a confectionné un guide pour bien choisir son poisson http://www.wwf.be/fr/que-faisons-nous/reduire-notre-impact/produits-de-la-mer-msc/644

 

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